Towards a valuation method of the transparency of a river for the first times of the upstream migration of European eel
Vers une méthode d'évaluation de la transparence d'un axe fluvial pour la phase initiale de la migration de colonisation de l'anguille européenne : 1er rapport d'avancement
Résumé
First times of the upstream migration of the European eel in continental waters are poorly surveyed in regard with the glass-eel arrivals in estuaries and the yellow eels of more than 20 cm observed in their various growth environments. However, this intermediate phase concerning small individuals (6 to 15 cm) may be strongly disturbed by hydraulic works and such dysfunctions, actually more or less non identified and assessed, may increase the rate of decline of eel abundance in relation with the distance from the tidal area. Moreover, impacting still significant numbers of eels in migration, these problems may highly affect the global survival rate between glass-eels and silver eels returned in the sea (target of the European specific regulation). To make progress in knowledge and consideration of this important initial phase, it seems interesting to conceive a method, simple but standardized, to evaluate the transparency of a given axis and especially of its first successive hydraulic works. Passive traps, floating or placed at the bottom of the river, have been tested to offer diurnal shelters to the small eels present at the foot of various obstacles. The first year of the project has targeted the spatial and temporal variability of the signals (occurrence and/or capture level of the different size classes) collected by these traps within two small littoral and fragmented rivers, but with very different hydraulic managements and hydraulic works.
Une revue bibliographique a permis de constater les lacunes existant dans la connaissance et le suivi du début de la colonisation des axes fluviaux par l'anguille européenne. Cette phase concernant des individus de 6 à 15 cm en migration peut pourtant être fortement contrariée par la présence d'ouvrages hydrauliques. De tels problèmes passant plus ou moins inaperçus aujourd'hui, peuvent accélérer notablement la décroissance de l'abondance de l'espèce à mesure de l'éloignement de l'estuaire. En outre, en impactant des effectifs encore très significatifs, ils sont susceptibles d'affecter fortement le taux de survie entre civelles et argentées de retour en mer à l'échelle de chaque bassin d'accueil. Pour avancer vers une meilleure connaissance et prise en compte de cette phase initiale, une observation ciblée se justifie notamment au niveau des premiers ouvrages successifs rencontrés sur les axes. Pour y collecter une information pertinente, l'utilisation de pièges passifs offrant des abris diurnes aux petits individus présents, a été testée. La première année du projet a ciblé l'évaluation de la variabilité spatiale et temporelle des signaux collectés avec de tels pièges sur six pieds d'ouvrages répartis sur deux axes ateliers littoraux fragmentés. De gabarit semblable, ils présentent des gestions hydrauliques bien contrastées. Cette première année a également permis sur ces sites, la participation de l'ensemble des partenaires pour caler une stratégie commune de pose, de relevés et de description des sites.