Presentation and first results for the project "Forest Management, naturality and biodiversity"
Projet "Gestion, Naturalité, Biodiversité" : présentation et premiers résultats
Résumé
The research project entitled « Forest management, Naturality, Biodiversity » aimed at comparing managed forest stands with unmanaged ones in the same environmental conditions, in the context of French temperate forests. The objective was to analyse how forest biodiversity differs between managed and unmanaged stands and to look for explanatory variables (potential candidates for biodiversity indicators). Among the 7 studied taxa (vascular plants, bryophytes, wood fungi, chiropters, carabids, saproxylic beetles and birds), the bryophytes and wood fungi are the only ones to be not only significantly but also strongly (differences of more than 10 or 20 %) richer in unmanaged stands. Our results shows strong positive effects of unmanaged forests on the species richness of these two taxa, within unmanaged stands as well as within managed stands in the vicinity of reserves. Our results also underline the interest of maintaining dead wood and old big trees for a part of the biodiversity.
Le projet « Gestion, Naturalité, Biodiversité » a pour objectif de comparer des forêts exploitées avec leurs équivalents en réserve intégrale, en forêts tempérées de France métropolitaine, pour étudier comment la biodiversité forestière réagit à la mise en réserve et quels sont les facteurs explicatifs de cette réponse (potentiels indicateurs de biodiversité). Parmi les 7 groupes taxinomiques étudiés (Plantes vasculaires, Bryophytes, Champignons lignicoles, Chiroptères, Carabes, Coléoptères saproxyliques, Oiseaux), seuls les Bryophytes et les Champignons lignicoles réagissent à la mise en réserve avec un effet non seulement significatif mais fort (plus de 10 ou 20 % d’espèces en plus). Les résultats montrent l’effet positif des réserves pour la richesse de ces deux groupes, aussi bien dans les réserves que dans les peuplements exploités à proximité des réserves. Ils confirment l’intérêt de pratiques comme le maintien de bois mort ou de gros et vieux arbres pour une partie de la biodiversité.