Premières approches visant à quantifier la mortalité par prédation chez la civelle (Anguilla anguilla) en pied d’ouvrage hydraulique - INRAE - Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement Accéder directement au contenu
Mémoire D'étudiant Année : 2012

How to quantify predation of elvers downstream an obstacle using Visible Implant Elastomers?

Premières approches visant à quantifier la mortalité par prédation chez la civelle (Anguilla anguilla) en pied d’ouvrage hydraulique

Résumé

La construction massive de barrages sur les cours d’eau est l’une des causes majeures de l’effondrement du stock d’anguilles européennes Anguilla anguilla. Pour minimiser ce problème, des édifices de franchissement ont vu le jour sur certains ouvrages. Pour évaluer l’efficacité de la passe à anguilles du Barrage du Pas du Bouc, des campagnes de marquage par VIE (élastomère liquide de couleur vive) ont été menées. Ces études suggèrent la possibilité d’une prédation importante liée à la présence quasi-permanente de trois carnassiers (perches communes, écrevisses de Louisiane et perches soleil) en aval de cet obstacle, cette prédation pouvant d’ailleurs être aggravée par la présence des marques VIE très colorées. Le premier objectif de cette étude a été d’évaluer l’impact du marquage VIE sur la prédation des civelles par les perches communes. Pour cela, des civelles marquées et non marquées ont été mises en contact avec un ou plusieurs prédateurs dans des structures expérimentales (mésocosmes annulaires). Aucun impact sur la prédation n’a été révélé par les premiers essais réalisés. L’acquisition des éléments permettant d’optimiser l’observation ultérieure in situ du phénomène de prédation était le second objectif de cette étude. Une première expérience a été menée pour connaître la cinétique d’élimination et l’évolution de l’état d’une civelle marquée dans le tractus digestif d’un prédateur. Les résultats mettent en évidence, dans une eau à 18°, que le VIE reste entre 6h et 8h dans l’estomac et plus de 24h dans l’intestin. La marque n’est pas dégradée dans le tractus et a toujours été repérée dans les fécès du poisson. Tous ces éléments confirment l’intérêt du VIE pour évaluer in situ le phénomène de prédation. Le deuxième volet de l’expérience visait à tester différentes méthodes applicables in situ permettant de récupérer et/ou de visualiser les marques VIE sans sacrifice du prédateur. Seuls le lavage gastrique et la récupération des fécès semblent utilisables. Cette dernière méthode apparait être privilégiée pour évaluer, dans un contexte donné, le niveau de prélèvement sur un stock marqué remis à l’eau en aval de l’obstacle.

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Citer

T. Pellegry. Premières approches visant à quantifier la mortalité par prédation chez la civelle (Anguilla anguilla) en pied d’ouvrage hydraulique. Sciences de l'environnement. 2012. ⟨hal-02597101⟩

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