Suite à la réalisation d'une retenue collinaire sur le domaine skiable de Val Thorens, la Société des Téléphériques de Tarentaise Maurienne (SETAM) a été dans l'obligation de proposer des mesures compensatoires pour la destruction d'une espèce protégée (la Silène de Suède). Outre le traditionnel arrêté de biotope, le Parc National de la Vanoise a suggéré à la SETAM de financer une étude sur 2 ans destinée à améliorer la gestion des nombreuses zones humides du domaine skiable. L'étude, démarrée à l'automne 2008, a été confiée au Cemagref de Grenoble et doit aboutir à un outil de gestion utilisable par les gestionnaires du domaine skiable (direction des pistes et remontées mécaniques). Nous proposons ici de faire le bilan de la première année du point de vue : - des méthodes utilisées (comparaison de photos aériennes de 1970 et 2006, observations de terrain, mesures hydrologiques, pédologie, botanique), - des connaissances acquises (changements intervenus depuis 1970 sur les zones humides et le réseau hydrologique les alimentant, nature et étendue des impacts observés, identification des relations de cause à effet entre travaux, implantation d'infrastructures et impacts observés) ainsi que les mesures de conservation et de restauration proposées découlant de cette information, - de la mise en forme de ces données pour les transformer en outil opérationnel utilisable par les gestionnaires de la station (fiches d'identité par zones humides, cartes, plan d'action, échéanciers.Nous reviendrons également sur l'implication des acteurs du terrain (Parc, SETAM, Conservatoire) et l'intégration de cette étude dans le cadre plus vaste du plan d'action « zones humides » mis en place par la commune de St Martin de Belleville. Ce sera également l'occasion de discuter de la pertinence d'une mesure compensatoire originale dont il faudra évaluer l'intérêt pour l'avenir.