Les travaux réalisés en 2010 se situent dans le prolongement de ceux effectués par les mêmes équipes les années précédentes. Pour les espèces migratrices, il s’agissait : à partir d’une analyse latitudinale des phénologies de migrations observés dans différents bassins français d’identifier les modifications phénologiques à attendre sous contraintes du changement climatique (stage M2 de Mélanie Gaillard) ; de tester et de finaliser itérativement les recommandations que l’on peut faire aux gestionnaires pour leur permettre d’adapter leur gestion des migrateurs à ce nouveau contexte et enfin de démarrer un travail de thèse sur une approche par les processus de l’adaptation des poissons migrateurs européens au changement climatique (comment passer, dans les projections, des habitats favorables aux habitats colonisables). Pour les espèces dominantes d'eau douce il s’agissait de poursuivre : les travaux sur la prédiction de l'évolution des aires de répartition des espèces en fonction du changement climatique avec notamment un travail ciblé sur l'évaluation des incertitudes ; le recueil des données d'archives historiques initié en 2009 avec notamment la segmentation du réseau en vue de mettre en place des démarches de modélisation à partir des données des cartes piscicoles ; l’acquisition des données historiques au sens large.