IPLAC : l’indice Phytoplancton Lacustre : Méthode de développement, description et application nationale 2012 : rapport final - INRAE - Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement Accéder directement au contenu
Rapport (Rapport De Recherche) Année : 2013

IPLAC : l’indice Phytoplancton Lacustre : Méthode de développement, description et application nationale 2012 : rapport final

Résumé

La Directive Cadre Européenne sur l’Eau (DCE, 2000) impose aux états membres d’évaluer l’état écologique des masses d’eau, dont les plans d’eau, au moyen d’indicateurs biologiques. Le phytoplancton est un des éléments pertinents en plans d’eau pour contribuer à cette évaluation. Irstea, dans le cadre de la convention partenariale avec l’ONEMA, a été chargé du développement d’un indice phytoplancton compatible avec les exigences de la DCE. Ce travail s'est étalé sur plusieurs années et permet d'aboutir en 2012 à un indice finalisé. L’Indice Phytoplancton Lacustre – IPLAC - est, alors, un indice multimétrique qui doit s’appliquer à l’ensemble des plans d’eau de la métropole concernés par la DCE. Il est composé de deux métriques complémentaires : la Métrique de Biomasse Algale totale (MBA) et la Métrique de Composition Spécifique (MCS). La MBA repose sur la moyenne des concentrations en chlorophylle-a observées durant la période de développement de la végétation. La MCS est basée sur une liste d’espèces indicatrices auxquelles ont été attribuées, par développements statistiques, une note spécifique et une cote de sténoécie. Pour répondre aux critères de la DCE, le résultat final de l’IPLAC est exprimé en ratio de qualité écologique (EQR), variant entre 0 et 1, par rapport à une référence. L’IPLAC est corrélé avec les concentrations en phosphore total (r²=0.52) employées comme indicateur des pressions anthropiques sur les plans d'eau. Ce rapport reprend les principaux éléments de construction de l'indice et de ces métriques constitutives ainsi que les différentes phases de travail de l'année 2012. Une première application de l'IPLAC à l'échelle nationale est aussi traitée. Selon cet indice, près de 64 % des plans d’eau peuvent être classés en bon ou très bon état et 14 % en état médiocre ou mauvais.
Fichier non déposé

Dates et versions

hal-02598478 , version 1 (15-05-2020)

Identifiants

Citer

T. Feret, Christophe Laplace-Treyture. IPLAC : l’indice Phytoplancton Lacustre : Méthode de développement, description et application nationale 2012 : rapport final. [Rapport de recherche] irstea. 2013, pp.69. ⟨hal-02598478⟩

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