L’étude menée sur la perche (Perca fluviatilis) et le gardon (Rutilus rutilus), nous permet de comparer les stress oxydants engendrés par différentes méthodes de pêche. Le but étant de savoir si la pêche à l’électricité provoque le même stress oxydant que la pêche au filet. Les analyses menées sur 3 lots de poissons, nous ont permises de mesurer les dégâts engendrés par le stress oxydant et les défenses enzymatiques antioxydantes mises en place pour le contrer. Au vue de nos résultats, on remarque que le lot de poisson pêché au filet (Perche et Gardon) va subir un plus grand stress oxydant que le lot de poisson pêché à l’électricité. Malgré les différences de défenses antioxydantes mises en place entre les 2 espèces, ce sont les lots pêchés au filet et retrouvés vivants qui vont être le plus impactés par le stress oxydant. Ainsi, c’est la durée de la pêche qui va induire une différence de stress oxydant entre les différents lots et donc indirectement la technique de pêche utilisée. Il en résulte que les articles scientifiques concernant une étude sur la perche et/ou le gardon doivent impérativement définir la méthode avec laquelle les individus ont été pêchés. La technique de pêche jouant un rôle prépondérant sur le stress oxydant des 2 espèces étudiées.