Vingt ans de recherche agroforestière en Nouvelle-Zélande : quels enseignements pour l'Europe ? 2ème partie : les pratiques agroforestières néo-zélandaises sont-elles transposables en France ? - INRAE - Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Revue forestière française Année : 1993

A twenty years of agroforestry research in New-Zealand: which learning for Europe ? Second part : can agroforest practices of New-Zealand be transposed in France ?

Vingt ans de recherche agroforestière en Nouvelle-Zélande : quels enseignements pour l'Europe ? 2ème partie : les pratiques agroforestières néo-zélandaises sont-elles transposables en France ?

Résumé

A brief resume is given of the growth of good quality Pinus radiata timber in New Zealand in conjunction with animal husbandry (either dairy cows or sheep). The potential for such silvopastoral systems to be introduced into France is discussed, and recent French research pertinent to the New Zeland agroforestry trials (in the Auvergne, Corsica, and Provence) is noted. Research has included the use of high-value broadleaves (Juglans sp., Prunus sp., Acer pseudoplatanus) in farm forestry ; or the sowing of forage (for sheep) in firebreaks in Mediterranean forests, with the grazing acting as both a fire prevention and weed control measure. The emphasis in New Zealand is on the production of good quality (and thus high value) roundwood as well as good pasture. However, Pinus radiata is not suitable for use in France, as it is sensitive to cold and to temperature variations, and equivalent conifer species (Pseudotsuga menziesii, hybrid Larix) have much slower growth rates, and thus much smaller economic returns. It is concluded that, although the New Zealand agroforestry minimizing animal damage, intensive cultural control of trees, and using hedges or windbreaks as high value treee plantations) could be usefully integrated into French farm forestry.
L'analyse des atouts et limites de l'expérience agroforestière néo-zélandaise a permis de proposer une forme originale d'agroforesterie tempérée pour les zones rurales européennes en recherche de diversification de leurs activités. Un point commun majeur subsiste entre les approches néo-zélandaises et françaises : c'est l'objectif de production de bois de qualité. Depuis 1988, en France, des recherches sont conduites sur la culture d'arbres en terre agricole. Différents schémas sont envisagés dans ces travaux notamment l'un à base de feuillus précieux, un dispositif expérimental est en place pour la mise au point des itinéraires techniques ; un autre schéma est à base de résineux, les principes en sont donnés mais ne sont pas expérimentés. L'intérêt et la faisabilité technique de telles associations ne sont pas les seules clefs du développement de l'agroforesterie : la définition d'une politique d'accompagnement peut être déterminante.
Fichier non déposé

Dates et versions

hal-02581915 , version 1 (14-05-2020)

Identifiants

Citer

J.L. Guitton, Christian Dupraz, F.X. de Montard, Hélène Rapey. Vingt ans de recherche agroforestière en Nouvelle-Zélande : quels enseignements pour l'Europe ? 2ème partie : les pratiques agroforestières néo-zélandaises sont-elles transposables en France ?. Revue forestière française, 1993, 1, pp.43-58. ⟨hal-02581915⟩
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