Variabilité morphologique et physiologique des civelles d'anguilles dans l'estuaire de la Gironde - INRAE - Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement Accéder directement au contenu
Rapport Année : 1999

Morphological and physiological variability of Gironde glass eels

Variabilité morphologique et physiologique des civelles d'anguilles dans l'estuaire de la Gironde

Patrick Lambert
S. Dufour
Eric Rochard
M. Sbaihi
  • Fonction : Auteur
Pierre Elie
  • Fonction : Auteur
J. Marchelidon
  • Fonction : Auteur

Résumé

The aim of this study is to complete the morphological description of Gironde glass eels according to a first physiological parameter, the growth hormone. The incoming flux had been observed during the migration season 1997-1998. 343 glass eels were caught and individually analysed. The length and the weight of the glass eels decreased in February, the condition factor only in March. The growth hormone rate increased from an average of 9 ng/ pituitary in December to an average of 18 ng / pituitary in February and March and up to an average of 22 ng / pituitary in April. The most credible hypothesis is that the first incoming glass eels show a smaller distress level than the last ones. It is not possible to justify the protection of the glass-eel either from the beginning of the season or from the end of the season because the glass eels from the beginning of the season, in better physological conditions, encounter more drastic environmental conditions. These results don't lead us to state about the existence of migration waves. This work concludes to the feasibility of a more important study (other hormones, several sampling points).
L'objectif de ce travail est de compléter la caractérisation morphologique des civelles d'anguilles entrant dans l'estuaire de la Gironde par un premier paramètre physiologique, le taux d'hormone de croissance. Le flux d'arrivée a été suivi lors de la saison 1997 - 1998. 343 civelles ont été capturées et analysées individuellement. La longueur et la masse des individus diminuent en février, le facteur de condition seulement en mars. Le taux d'hormone de croissance passe de 9 ng/hypophyse en moyenne en décembre à 18 ng/hypophyse en février et mars pour atteindre 22 ng/hypophyse en avril. L'hypothèse la plus plausible est que cette augmentation du taux d'hormone traduise une détresse physiologique de plus en plus importante des animaux qui arrivent. Dans la mesure où les animaux en début de migration, en bonne condition, rencontre des situations défavorables, il n'est pas possible d'argumenter sur l'intérêt de protéger plutôt les civelles de début ou de fin migration par des mesures de gestion de la pêche. Ces résultats ne permettent d'apporter d'éléments supplémentaires sur l'existence ou non de plusieurs vagues de migration. Ce travail conclut enfin à la faisabilité d'une étude à plus grande échelle (autres hormones, plusieurs sites d'échantillonnages).

Mots clés

Fichier non déposé

Dates et versions

hal-02581286 , version 1 (14-05-2020)

Identifiants

Citer

Patrick Lambert, S. Dufour, Eric Rochard, M. Sbaihi, Pierre Elie, et al.. Variabilité morphologique et physiologique des civelles d'anguilles dans l'estuaire de la Gironde. irstea. 1999, pp.22. ⟨hal-02581286⟩
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